Dans un esprit "Zéro langue de bois "[1], nous avançons un regard sur les pratiques de gouvernance de SI promues au rang de « meilleures pratiques », « langage commun » ou de « référentiels ».
Au sens des travaux de recherche d’une équipe canadienne [2], ces pratiques sont des « pratiques institutionnalisées ».
Leur cycle de vie peut être représenté en trois grandes étapes :
- une étape de « secousses » où le consensus existant est remis en question sous l’effet d’événements exceptionnels,
- une étape de « pré-institutionnalisation » où des réponses aux ruptures émergent sur le terrain opérationnel, sont reproduites tout en étant conceptualisées par quelques champions,
- et enfin une étape de maturité où les concepts nouveaux sont constitués en doctrine, les réponses opérationnelles systématisées et portées par des communautés d’intérêts à l’ensemble des acteurs.
- gardent des empreintes de la personnalité de leurs auteurs
- ou reflètent l'idéologie de performances pour les entreprises qui existait à l'époque de leur écriture.
Pour débattre, permettez-moi de vous inviter sur un terrain neutre, ouvert et de confiance, le réseau social public Linkedin. Une discussion a été lancée sur le groupe Re-Invent-IT notamment :
"Pensez vous que le développement et la diffusion de meilleures pratiques soient optimum sous droits d'auteur régis par le Code de la Propriété Intellectuelle ("copyright") ?"
[1] "Zéro langue de bois" est le slogan présidant aux conférences du G9+, une association fédérant les Clubs informatique, télécoms et multimedia fondés par des anciens des Grandes Ecoles.
[2] Muriel Mignerat (Université Ottawa) et Suzanne Rivard (HEC Montréal).